Golem Tselem

(1986 – 1988)

Dans ce projet, l’idée d’Abraham Pincas était de visualiser la formation des identités , l’une le Golem à partir de terre originelle et d’eau, par des combinaisons de lettres et de chiffres et l’autre l’image spirituelle, Tselem ombre de l’ombre , la forme du soi devant soi-même.

L’idée que l’univers est langage et que les formules sont créatrices de formes matérielles, qu’elles expriment de façon codée, est l’instigatrice de toutes les entreprises de la connaissance, par lesquelles les humains ont tenté de maitriser leur environnement.

Le rapport entre maitrise et connaissance est un rapport conflictuel et ambiant entre source de libération, d’harmonie et source de destruction, d’anéantissement.  L’homme poursuit malgré cela la voie qui le rendra capable de créer un être humain. 

Technique mixte sur toile, micas et feuilles métalliques

The myth of Golem speaks of man who wishes to create a being in his own likeness. In this project, the artist’s idea was to visualise the formation of both identities, one “Golem” made from the original clay and water and the other “Tselem” shadow of a shadow, one’s own likeness before oneself.

His monumental installation “Golem Tselem” is accompanied by the recitation of Hebrew letter combinations, as described in the writings of Abraham Aboulafia.

The letters of the alphabet indicate the principles of creation; the combinatorial power of the vocalisation leads to visualisation, which gives form and essence to a being.

Mixed media on canvas, micas and metal leaves on canvas